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#Tendances produits

L'IRIS R-B

Le spot IRIS R-B permet de couper les cheveux en quatre.

« Il n'y a pas encore si longtemps, les salons de coiffure avaient plutôt tendance à faire de la déco pour de la déco ! Aujourd’hui, les coiffeurs ont compris que, avec la concurrence et le contexte économique compliqué, il est plus important de se singulariser que de se différencier pour se positionner sur le marché. » Bernard Charlier, architecte designer, imprime ce point de vue depuis 26 ans chez JJ Maes. Le nombre de salons de coiffure est stable depuis 20 ans en Belgique (un des pays européens où il y a le plus de salon par habitant) : « En moyenne, un salon change radicalement de look tous les 5 à 7 ans. Il y a ainsi des salons qui ont déjà fait appel à JJMaes à cinq reprises depuis mes débuts. »

« Mon boulot, c’est de trouver l’adéquation, presque l'alchimie entre un lieu, un espace professionnel, un savoir-faire manuel et créatif et une personnalité. Je recherche une atmosphère, j‘imagine une ambiance bien avant d'en définir les détails concrets. »

La conversation s’oriente rapidement vers le projet de Valenciennes et une des dernières références de Bernard Charlier : le salon Hair, rue de Famars. « Monsieur Châtelain, un barbier avec une très bonne connaissance de son métier, m’avait contacté initialement pour un simple lifting: remise en couleurs et éclairage de son salon. Je n’ai pas eu besoin de trop argumenter pour qu’il se rende compte rapidement de l’inadéquation entre sa vision du métier, qui est tout à fait dans l’air du temps, et son salon qui était un espace devenu quasi obsolète. »

Quel a alors été le processus de réflexion pour la refonte de ce salon ? « J’ai repensé le tout sur papier avant de chiffrer le projet. C’est un salon mixte et on a d’abord revu l’organisation, les circulations, et le fonctionnement global. Notamment en créant deux espaces distincts. Ensuite, on s’est penché sur les critères de décoration et de personnalisation de l’espace. En effet, un salon mixte est un espace particulier … L’humour des dames et des hommes est totalement différent. Et le coiffeur, souvent bon psychologue, a un rôle social à ne pas négliger. »

Quand on évoque l’importance de l’éclairage dans le projet, Bernard Charlier, conserve le même enthousiasme : « Couper les cheveux en quatre, ce n’est pas seulement une expression ! C’est la réalité du coiffeur, car la coiffure est un métier de précision. L’éclairage et les températures de couleur doivent rendre les nuances correctement. Une nouvelle coiffure, ce n’est pas comme un tee-shirt qu’on peut changer. En plus, il est indispensable de veiller au confort visuel de l’artisan, qui passe ses journées à effectuer des mises au point oculaire entre les cheveux et le miroir. »

Dans le Catalogue Indigo, Bernard Charlier a opté pour des bandeaux Led et deux spots bien particuliers. L’IRIS-B, un downlight architectural assez puissant avec un réflecteur basse luminance et le FANI, un downlight encastré carré orientable, d’aspect robuste, malgré sa dénomination. « La lumière est fondamentale dans un salon de coiffure. Il faut un éclairage général en 4000K avec des points d’accentuation. On compense alors avec des suspensions, des abats jours, du wall-washing, … L’attente, l’accueil, la vente, la coiffure, le lavage, … sont autant de zones avec des niveaux d’éclairage bien particulier. »

Pour conclure, Bernard Charlier évoque sa relation particulière avec le client. « Au début de l’aventure, il n’est évidemment pas nécessaire d’être en amitié avec le client, certains pensent même que ce n'est pas souhaitable. Néanmoins, un certain feeling dans la relation est indispensable pour aller au-delà d’un résultat propre et efficace, c’est-à-dire carrément waouw ! Ensuite, il est important qu’une fois le drink d’inauguration terminé, le client puisse se (ré)approprier définitivement son nouvel espace. Un lieu qu’il n’aurait sans doute jamais imaginé, mais où je l’aurai amené juste un peu ailleurs que s’il avait été seul. » Restera ensuite à travailler pour maintenir la hausse de fréquentation générée par le changement de look du salon « En moyenne 25 % de chiffre d’affaires en plus. Je peux attirer les clients, mais les faire revenir c'est leur job! », conclut le designer de JJ Maes.

À propos

  • Rue de Famars, 59300 Valenciennes, France
  • Arnaud Quinet