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#Salons et évènements
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Anne Imhof : le langage corporel comme outil, toile et concept
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Anne Imhof est l'un des cinq artistes radicaux choisis par Michèle Lamy pour le projet "5x5" du 25e anniversaire de Wallpaper. En plein milieu de la carte blanche d'Imhof au Palais de Tokyo, nous explorons comment elle a redéfini le concept de langage corporel
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Dans l'œuvre de l'artiste allemande Anne Imhof, le corps humain est un outil, une toile et un concept. Grâce à des performances radicales, elle a redéfini le langage corporel et est devenue l'une des voix créatives les plus distinctives de sa génération.
Anne Imhof a passé ses années de formation à Francfort-sur-le-Main, où elle a appris à dessiner et à composer de la musique tout en travaillant comme videur de boîte de nuit. Aujourd'hui installée entre Francfort et Paris, elle a passé la dernière décennie à sonder l'intensité de l'isolement, à fétichiser la culture de consommation contemporaine et à imiter les motifs du néolibéralisme. Ses performances - spectrales, dynamiques et troublantes - explorent la manière dont les moments de physicalité sont de plus en plus limités à l'ère numérique
Anne Imhof est l'une des cinq créatrices radicales choisies par l'icône française de la culture et de la mode Michèle Lamy pour "5x5", le projet du numéro du 25e anniversaire de Wallpaper. Sa pratique s'étend à la peinture, au dessin, au film, à la musique, à l'installation, à la sculpture et à des interventions architecturales dures, ainsi qu'à des performances live acclamées dans lesquelles les disciplines se croisent souvent
Les performances d'endurance en direct d'Imhof confrontent la dynamique du pouvoir entre l'interprète et le spectateur, laissant ce dernier se demander ce qui est dicté et ce qui est improvisé. L'une de ses pièces les plus convaincantes, Faust, lui a valu un Lion d'or à la Biennale de Venise 2017. À l'extérieur du pavillon allemand, quatre dobermans vivants occupaient une cage. À l'intérieur se trouvait un plancher (ou un plafond, selon que l'on est spectateur ou observé) en verre, sous lequel une troupe d'artistes en tenue de sport chantaient, tournaient, mutaient et s'engageaient avec des accessoires sur une bande sonore inquiétante. Son travail peut être considéré comme intentionnellement malaisé à l'œil, terriblement mémorable et totalement unique
L'artiste occupe actuellement l'ensemble du Palais de Tokyo avec une exposition solo carte blanche, "Natures Mortes", pour laquelle elle a travaillé avec la compositrice et collaboratrice de longue date Eliza Douglas et 30 artistes invités. Les galeries, autrefois blanches, ont été dépouillées de leur substance brute ; un labyrinthe de parois de verre ponctue l'espace et désoriente les spectateurs ; une bande sonore polyphonique empale les sens
En octobre, Imhof activera l'exposition avec un groupe de performeurs, qui interagiront avec l'architecture, les installations d'Imhof et les autres. Simultanément, elle met en scène le troisième des trois chapitres de "Sex" au Castello di Rivoli Museo d'Arte Contemporanea, avec des peintures à grande échelle, des performances et un engagement avec des œuvres historiques d'une exposition parallèle sur l'art expressionniste, "Espressioni. La proposition".
Dans le travail d'Imhof, l'expression est émise par ceux qui y participent, qu'il s'agisse d'interprètes ou de spectateurs. Comme elle l'a expliqué à propos de sa chorégraphie : "Ce sont essentiellement les pensées des personnes qui s'y produisent qui, au final, la façonnent"
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